PEZENAS - Pour une République citoyenne : les socialistes Piscénois débattent et s’engagent
Pour une République citoyenne : les socialistes Piscénois débattent et s’engagentPour le premier des rendez-vous…
Pour une République citoyenne : les socialistes Piscénois débattent et s’engagent
Pour le premier des rendez-vous citoyens lancés dans la perspective de l’élection présidentielle, une quarantaine de personnes a répondu positivement à l’invitation de la section socialiste du Piscénois. Conçue sous la forme participative, cette première rencontre avait pour invité, et animateur, Paul Alliès, en sa qualité de professeur de science politique et de Président de la Convention pour la VIème République (C6R). Si pour lui changer de République est un combat de plus de 15 ans ainsi que le sujet de son récent livre (Le rêve d’autre chose paru aux Editions Don Quichotte), la soirée a surtout contribué à démontrer que cette évolution institutionnelle était un point commun à l’ensemble de la gauche française et apparaissait clairement dans le programme de Benoit Hamon.
Souvent présenté comme rébarbatif, le débat institutionnel est pourtant totalement l’inverse. De plus, il est désormais nécessaire pour que les citoyens puissent s’impliquer davantage dans le processus démocratique et pour que les nouveaux désirs de participation, nés avec l’évolution de la société et la révolution numérique, trouvent de réels débouchés. Clairement, ce temps d’échange a permis d’identifier une volonté de changement radical des institutions afin que de nouvelles pratiques s’imposent et, surtout, que le discrédit actuel s’estompe. La reconquête de la confiance citoyenne passe par cette réforme qui devra penser le pouvoir et ses contre-pouvoirs ainsi que la transparence et la participation citoyenne.
Cette soirée a également contribué à mettre en avant les premières propositions formulées par Benoit Hamon pour revivifier la démocratie et accroître la transparence avec des mesures comme le rééquilibrage des pouvoirs au profit du Parlement, la mise en place de la proportionnelle aux élections législatives, la reconnaissance du vote blanc ou encore la participation des citoyens à l’élaboration de la loi. Elle a aussi permis de souligner la volonté du candidat à l’élection présidentielle de faire de ce rendez-vous une étape décisive vers une VIème République et un changement des pratiques politiques de l’élaboration de la loi à son application. Enfin, elle a pointé le fait qu’à droite et à l’extrême droite tout était fait pour éviter le débat institutionnel et la question démocratique. La campagne électorale qui s’ouvre permettra peut-être de savoir si ces mouvements estiment que les institutions françaises ne sont pas à bout de souffle et si le présidentialisme sans contre-pouvoirs leur correspond parfaitement ? Pour les socialistes Piscénois, « l’essentiel est qu’elle permette de définir un nouveau cadre institutionnel qui refera battre le cœur démocratique de la France ».