RENCONTRE AVEC LE PRESIDENT DU ROA, THIERRY DOMINGUEZ par Henri GEOFFROY
RENCONTRE AVEC LE PRESIDENT DU ROA, THIERRY DOMINGUEZ Henri GEOFFROY : Depuis cinq mois,…
RENCONTRE AVEC LE PRESIDENT DU ROA, THIERRY DOMINGUEZ
Henri GEOFFROY : Depuis cinq mois, vous assumez la présidence du ROA. Votre sentiment de façon générale ?
Thierry DOMINGUEZ : Oui, faut bien assumer car la tâche est lourde mais j’ai été averti (sourires). Je suis toujours sous pression mais je sens que le plaisir viendra en fonction des résultats.
Henri GEOFFROY : Mais, vous avez quand même une équipe solide pour vous épauler !
Thierry DOMINGUEZ : Je ressens une grande motivation autour de moi. Toutefois, il faudra un peu de temps pour que chacun trouve sa place.
Henri GEOFFROY :Si nous commencions par le nerf de la guerre, le budget ! Etes-vous dans les clous ?
Thierry DOMINGUEZ : Je suis confiant sans toutefois verser dans un optimisme béat. Nous avons maîtrisé les dépenses tout d’abord par :
1- la suppression des contrats « pro ».
2- une baisse des effectifs
3- une montée en puissance des jeunes issus de notre formation.
4- une forte implication de bénévoles et je cite notamment le lavage et l’entretien des maillots. J’en profite au passage, de mettre en exergue l’excellent travail réalisé.
Pour ce qui est des recettes, nos partenaires et la Mairie nous aident de façon remarquable ainsi que l’Association « Mêlée Ouverte » dont la mission est de trouver de nouveaux partenaires.
Henri GEOFFROY :Passons maintenant au sportif. Et d’abord la vitrine, l’équipe de Fédérale 2.
Thierry DOMINGUEZ : Globalement, cela se passe bien puisque nous sommes à la seconde place actuellement.
La poule est très serrée (Le Président sourit et s’excuse du jeu de mot car on va à Céret, Dimanche)
Toutes les équipes se sont renforcées. Notre fond de jeu se met en place et je reste confiant.
Par contre, je déplore le manque de discipline, véritable plaie que nous payons comptant et qui nous porte préjudice. Bien évidemment, chaque équipe rencontrée veut se « payer » le relégué de la F1 et nos joueurs, trop impulsifs, tombent dans le panneau de la provocation.
Mais, avec l’aide des entraîneurs, nous travaillons sérieusement à corriger toutes dérives.
Henri GEOFFROY : Et l’équipe 2 ?
Thierry DOMINGUEZ : Nous avons facilité les passages dans les deux sens. Vous avez pu constater que des joueurs-cadres, tels Sylvain Changeat, Mathieu Amoros, Romain Tognaccini et d’autres ont joué avec la « 2 » sans qu’ils éprouvent le moindre discrédit. C’est preuve d’une excellente mentalité.
Il en est ainsi de quelques « Belascain » qui montent en Fédérale B. Et, c’est pour eux, un grand honneur.
Vous pouvez constater que les portes sont ouvertes et qu’il n’y a pas de cloisonnement.
Henri GEOFFROY : Revenons à l’équipe 1. Dimanche, match très important qui peut vous propulser à la première place (le leader se déplace à Avignon) comme vous faire sombrer dans le ventre mou en cas de défaite à Céret.
Thierry DOMINGUEZ : Je suis conscient que ce match sera rude en pays catalan. La furia catalane reste toujours vivace surtout quand elle est portée par un public chauffé à blanc.
Mais, je vous le répète, je suis confiant. Les joueurs ont bien travaillé cette semaine et si les consignes sur la discipline sont entendues, nous sommes quand même supérieurs dans la technique et la vitesse de transmission.
Henri GEOFFROY : Un dernier mot, Président ?
Thierry DOMINGUEZ : Pour le moment, la vie du ROA est une réussite. Nous avons du monde, nous ressentons un engouement qui monte. Les entraîneurs de toutes les équipes se donnent à fond et la qualité de nos joueurs vont faire la décision.
La fracture a été évitée après une fin de saison décevante et vraiment c’est que du bonheur !
Henri GEOFFROY : Merci Président et bons matches au pays catalan !