SETE - Sécurité : le maire de Sète en parle, le député agit
Mise au point suite aux propos de François Commeinhes parus dans l’édition du Midi…
Mise au point suite aux propos de François Commeinhes parus dans l’édition du Midi Libre du lundi 6 mars
J’ai découvert avec stupéfaction les propos de François Commeinhes dans l’édition du Midi Libre du 6 mars 2017.
Oser dire qu’il aimerait que le député soit plus impliqué sur les problématiques locales de sécurité relève d’une mauvaise foi évidente et d’une basse manœuvre politicienne de désinformation à l’aube des élections présidentielles et législatives.
Si l’approche des élections éveille son intérêt pour les questions de sécurité, c’est tant mieux et je salue sa prise de conscience tardive.
Je rappelle que F. Commeinhes a laissé, sans broncher, le gouvernement Fillon supprimer 12 700 postes de policiers et de gendarmes et fermer le commissariat de l’Ile de Thau en 2009. Alors que depuis 2012, la gauche a créé 9000 postes ! 4 600 élèves policiers sortiront d’école en juin. Ils étaient 460 en juin 2011 !
F. Commeinhes était absent lors de la réunion organisée en Préfecture au lendemain de l’attentat de Nice, contrairement à tous ses homologues. C’est d’ailleurs moi qui ai plaidé à cette occasion pour le renfort des effectifs de CRS et l’installation de plots de béton pour sécuriser la Saint-Louis.
Le maire était également absent lors de la 1ère (et unique à ce jour) réunion du CLSPD.
F. Commeinhes n’a pas daigné m’accompagner le 9 novembre 2016 au Ministère de l’Intérieur comme je l’avais proposé à son Cabinet et publiquement par voie de presse.
Je salue, pour ma part, l’efficacité du nouveau directeur et des agents de la police municipale et les annonces faites pour la renforcer. Mais elles sont bien tardives. Et comme il y a toujours un gouffre entre la parole et les actes de F. Commeinhes, nous jugerons donc les actes.
Pour ce qui concerne mon implication dans les dossiers locaux de sécurité, elle est, depuis 5 ans, constante, rigoureuse et appuyée sur un travail sérieux et des contacts très réguliers avec les syndicats, agents et commissaires de police.
Mon action en matière de sécurité pour notre territoire, c’est : 12 000 euros de réserve parlementaire versés aux commissariats d’Agde et Sète dès 2013.
Ce sont deux casernes de gendarmerie neuves à Marseillan et à Servian. Et pour celle de Marseillan, c’est mon action de médiation qui a permis de débloquer le dossier, au point d’être invité par le maire Yves Michel à la table du conseil municipal pour plaider le nouveau mode de financement !
Mon implication pour la sécurité de notre territoire, c’est aussi l’obtention de matériels tels un véhicule pour le transfèrement à Agde ou encore une voiture banalisée à Sète.
Et c’est aussi, après chacune de mes interventions, l’obtention d’effectifs supplémentaires : 12 fonctionnaires de police et 11 adjoints de sécurité pour Agde en 2014. Pour Sète : 4 fonctionnaires de police en 2014 et 5 en février 2016.
Enfin, après avoir encore interpelé les autorités compétentes la semaine dernière, le commissariat de Sète a obtenu depuis lundi 6 mars le renfort de 5 adjoints de sécurité qui seront rejoints par 3 fonctionnaires de police supplémentaires (2 en avril et 1 en mai).
Mais oui, il faudra aller plus loin pour soulager encore davantage les équipes de la police nationale de Sète qui souffrent et méritent mieux que les critiques à l’emporte-pièce du maire de Sète qui visiblement ne connait pas le dossier.
Tant que je serai député, je me battrai pour la sécurité des Sétois, comme je le fais depuis 5 ans, sans esprit partisan, animé par un seul but : l’intérêt général.