17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie : du chemin encore à parcourir
Le 17 mai 1990, l’OMS retirait l’homosexualité de la Classification internationale des maladies mentales. Une étape nécessaire, qui doit être sans cesse rappelée pour espérer vaincre l’intolérance qui persiste encore à l’encontre des personnes qui ne sont pas dans l’orientation sexuelle dite classique.
En 2021, la discrimination frappe toujours
Ce 17 mai est l’occasion de sensibiliser à la lutte contre les agressions parfois quotidiennes, flagrantes ou larvées, au travail ou dans les cercles intimes. Les propos et comportements homophobes sont partout et chaque fois source de souffrance et de sentiment d’exclusion pour ceux qui en sont victimes.
Le slogan de la campagne 2021 « Plusieurs portent leurs couleurs sans le vouloir », rappelle qu’à travers le monde, les personnes LGBTQ+ sont toujours victimes de violences et livre des témoignages de cette brutalité.
La prévention seule arme pour faire bouger les mentalités
Le travail est un lieu multiculturel, ou le cadre juridique et la notion d’équité doivent accompagner l’intégration de tous ses acteurs.
De bonnes pratiques sont accessibles pour assurer un cadre sain de travail : la première étant le droit à la parole, la formation des managers à la recevoir, les questions de définition, les mesures de prévention, les alertes et signalements afin d’assurer l’inclusion au travail de tous les profils.
Au niveau privé, c’est un autre challenge qui se joue, comptons sur la visibilité plus grande des différences pour déconstruire les normes et permettre l’expression de toutes les singularités, quelqu’elles soient.
Plus d’informations:
https://www.sos-homophobie.org/journee-contre-l-homophobie