Béziers : jets de projectiles contre des policiers à la Devèze
Un homme a été condamné à 1 an d'emprisonnement pour avoir incité à la rébellion et jeter de projectiles contre des policiers le 28 avril 2021 à Béziers.
En début de semaine, aux fins de lutter contre le trafic de stupéfiants et les infractions en matière d’armes dans le quartier de la Devèze à Béziers, les policiers du commissariat de Béziers procédaient à une opération de contrôle d’identité.
L’homme alerte les jeunes du quartier en demandant de l’aide
En début de soirée, un individu âgé de 15 ans, sans masque et en infraction avec les règles du couvre-feu, prenait la fuite et se réfugiait dans le véhicule de son frère. Le conducteur, âgé de 30 ans, s’opposait à ce contrôle, insultant copieusement les policiers tout en les menaçant de représailles. Il alertait des jeunes du quartier qui se trouvaient à proximité.
“Ceux-ci constituaient un groupe d’une vingtaine d’individus, porteurs de masques et de cagoules, qui jetaient des pierres et des bouteilles en verre en direction des forces de l’ordre tout en proférant des insultes à leur encontre. les policiers faisaient alors usage à une reprise d’un lanceur LBD et d’une grenade lacrymogène afin de se dégager et de quitter les lieux.”
précise le tribunal judiciaire de Béziers
Pas de blessé et aucun véhicule dégradé
Le conducteur a été formellement identifié et interpellé le 28 avril 2021 et placé en garde à vue. Il a nié avoir proféré des insultes et des menaces à l’égard des forces de l’ordre et affirmait ne pas avoir demandé aux jeunes du quartier d’intervenir.
10 policiers témoignent dans le cadre de l’enquête
Hier, jeudi 29 avril 2021, l’homme a été jugé en comparution immédiate pour des faits de menace, outrages et complicité de violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique.
Il a été condamné à 1 an d’emprisonnement avec mandat de dépôt et conduit au centre pénitentiaire de Béziers pour purger sa peine. Six condamnations étaient déjà mentionnées dans son casier judiciaire, notamment pour des faits de délits routiers, vols, rébellion et menaces.
« Les violences contre les forces de l’ordre, par des voyous, ne cessent de se multiplier, c’est insupportable, cela ne peut plus continuer de la sorte »
déclarait en début de semaine FABRICE AEBI du syndicat UNITE SGP POLICE / F.O.34